Alors que les pluies s’intensifient sur le territoire national, les signes d’alerte se multiplient. Maladies, insécurité, fragilité sociale… Cette saison de fraîcheur impose une rigueur sanitaire et une attention soutenue envers les plus vulnérables. Le mois de juillet est un signal fort que le pire pourrait survenir en août. Une seule consigne : la vigilance.
Les jours se suivent et se ressemblent sous un ciel gris, lourd de nuages et de menaces. Depuis quelques semaines, de fortes pluies s’abattent sur plusieurs localités du Bénin. Si elles sont attendues pour leurs bienfaits agricoles, leur intensité inhabituelle et leur fréquence soulèvent bien des inquiétudes.
Inondations, érosions, routes coupées, foyers exposés : la saison des pluies 2025 n’épargne personne. Les enfants, les personnes âgées, les malades chroniques et les populations vivant en zones précaires sont les premières victimes de cette situation alarmante. La fraîcheur qui accompagne les intempéries accentue le risque sanitaire. Grippes, toux, rhumes et autres infections respiratoires trouvent un terrain fertile dans ce climat humide et instable.
Les scientifiques ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Pour eux, ces perturbations sont les signes tangibles des effets du changement climatique. Une chute progressive des températures, même en zone tropicale, est annoncée. Un phénomène qui impose une réponse individuelle et collective.
Chacun doit désormais adapter son mode de vie à cette nouvelle réalité : vêtements plus chauds, protection des habitations, hygiène alimentaire stricte, et surtout, un renforcement de l’immunité par l'alimentation et des compléments nutritionnels adaptés.
Ce mois de juillet, qui semble n’être qu’un prélude, annonce un mois d’août potentiellement plus rude. Face à cette perspective, les comportements de prévention doivent être généralisés : bien couvrir les enfants, éviter les expositions prolongées à la pluie, désinfecter régulièrement les surfaces domestiques, boire de l’eau potable, manger équilibré, et consulter rapidement un professionnel de santé dès l’apparition des premiers symptômes.
Enfin, la solidarité doit primer. La protection des plus faibles est l’affaire de tous. Dans les quartiers, les écoles, les lieux publics ou dans les familles, l’heure est à la veille collective. Les autorités sanitaires et municipales sont également appelées à redoubler d’efforts pour accompagner les populations dans cette période délicate.
Le climat change, notre vigilance doit changer avec lui. À l’approche d’un mois d’août souvent redouté, sachons écouter les signes du ciel et les conseils des spécialistes. Prévenir vaut mieux que subir. Ensemble, restons sur nos gardes !
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