À la 47e session des Comités Consultatifs Interafricains du CAMES, tenue à N’Djaména, le Bénin s’est illustré avec éclat. Sur 98 enseignants-chercheurs béninois présentés, 89 ont été promus, confirmant ainsi la dynamique d’excellence académique portée par les institutions de l’enseignement supérieur du pays.
Du 7 au 16 juillet 2025, la capitale tchadienne N’Djaména a accueilli la 47e session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Cette session annuelle, moment fort de l’évaluation académique dans l’espace universitaire francophone africain, a enregistré 2075 dossiers de candidatures et deux recours.
Au terme des travaux rigoureux des Comités Techniques Spécialisés et de la validation du Comité Consultatif Général, 1832 candidats ont été retenus sur les listes d’aptitude du CAMES aux différents grades : Maîtres-Assistants, Chargés de Recherche, Maîtres de Conférences, Maîtres de Recherche, Professeurs Titulaires et Directeurs de Recherche.
Le Bénin, avec 98 candidatures déposées par ses enseignants-chercheurs issus de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), de l’Université de Parakou (UP), de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) et de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSTAD), enregistre 89 promotions.
Ce taux de réussite de plus de 90 % place le pays parmi les meilleurs du continent et traduit l’engagement constant des autorités béninoises dans la promotion de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Ce succès résonne également comme un signal fort de la vitalité des universités publiques béninoises au sein de l’espace académique africain, renforçant leur position et leur attractivité.
Pour mémoire, le CAMES regroupe 19 États membres, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée Équatoriale, Madagascar, le Mali, le Niger, la République Démocratique du Congo (RDC), le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Ce cadre d’évaluation et de promotion des enseignants-chercheurs reste un outil essentiel d’harmonisation et de reconnaissance des compétences au niveau régional.
La performance béninoise à cette 47e session du CAMES confirme la pertinence des réformes entreprises dans le secteur, et augure de nouvelles ambitions pour les années à venir.
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