Lors d’une récente intervention sur Speedline, le député Orden ALLADATIN, président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale, a interpellé les partis de l’opposition sur leur incapacité à s’unir pour franchir le seuil électoral. Plutôt que d’y répondre honnêtement, certains ont préféré manipuler ses propos. Retour sur une diversion malhabile et une question qui mérite pourtant toute l’attention.
Le débat politique perd en substance quand les vrais enjeux sont esquivés au profit de polémiques fabriquées. C’est ce qui s’est produit après l’intervention de l’honorable Orden ALLADATIN sur le plateau de Speedline. D’une voix calme mais assurée, il a formulé une interrogation de bon sens :
« Pourquoi vous (partis d’opposition) ne vous mettez pas ensemble avec d’autres, comme les autres l’ont fait pour être grands ? »
Une question légitime, stratégique, et pleinement inscrite dans les règles du jeu démocratique. Mais au lieu d’y apporter des éléments de réponse, certains responsables politiques ont préféré fuir le fond du débat. Usant de techniques bien connues – extraits sortis de leur contexte, citations tronquées, détournements malveillants – ils ont tenté de transformer cette interpellation en menace ou en propos arrogants. En vérité, ils ne trompent plus personne.
L’honorable ALLADATIN n’a ni menacé ni prophétisé. Il a simplement posé une question logique : « Pourquoi ceux qui critiquent le seuil électoral ne s’organisent-ils pas pour le franchir ensemble ? »
Une question qui appelle à la responsabilité et à la stratégie. Ce que d’autres notamment les quatre partis de la mouvance présidentielle ont compris depuis longtemps. En s’unissant, en harmonisant leurs forces, ils ont bâti une majorité politique stable, capable d’agir. Ce travail de fond dérange, précisément parce qu’il réussit là où d’autres stagnent.
Ce qui trouble, ce n’est pas la question d’ALLADATIN, c’est la cohérence qu’elle révèle.
Et si au lieu de détourner l’attention avec des montages grossiers, l’opposition relevait le défi démocratique que cette question sous-entend ? Le débat politique y gagnerait en maturité, et le citoyen en clarté.
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