À Porto-Novo, les acteurs du secteur du transport attirent l’attention sur l’état de vétusté des gares routières publiques. Dans un contexte de modernisation urbaine, ils appellent à une meilleure prise en compte de leurs besoins dans les projets de développement.
À l’heure où Porto-Novo se transforme progressivement grâce à d’importantes réformes structurelles, certaines infrastructures demeurent dans un état préoccupant. C’est notamment le cas des gares routières publiques, dont l’état de dégradation contraste avec la dynamique de modernisation que connaît la capitale.
Les gares d’Adjarra Docodji et de Pobè Gare, principales plateformes de transport de la ville, présentent aujourd’hui une image peu reluisante. Ces espaces n’ont pas connu de rénovation majeure depuis des années, et ne répondent plus aux exigences d’un service de transport moderne.
Face à cette situation, les conducteurs et syndicats de transports expriment leur inquiétude. Ils soulignent que, malgré les avancées enregistrées dans plusieurs domaines à Porto-Novo, les infrastructures liées à leur secteur semblent reléguées au second plan. Ils en appellent à l’attention des autorités compétentes, et espèrent que des investissements seront prochainement orientés vers la construction ou la réhabilitation de gares routières dignes de ce nom.
Les acteurs du transport espèrent également que les élus locaux et les représentants municipaux pourront relayer leurs préoccupations au plus haut niveau. Une action concertée en faveur des gares routières contribuerait à améliorer les conditions de travail des transporteurs, mais aussi à renforcer l’image de Porto-Novo comme ville en pleine mutation.
Dans l’attente d’une réponse favorable, les usagers et professionnels du transport restent mobilisés pour que leurs doléances soient prises en compte dans les projets à venir.
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