Symbole d’une capitale en modernisation, le boulevard du Cinquantenaire tombe aujourd’hui en ruine. Insalubrité, obscurité, infrastructures détériorées : l’un des plus grands axes routiers de Porto-Novo suscite désormais plus d’inquiétude que de fierté. Un cri d’alarme pour des interventions urgentes.
Autrefois vitrine urbaine de Porto-Novo, le boulevard du Cinquantenaire n’a plus fière allure. Depuis le grand carrefour jusqu’au secteur d’Agata Yazdane, ce tronçon emblématique se dégrade sous les yeux impuissants des usagers.
Réputé pour sa grande affluence et ses commerces foisonnants, le boulevard fut jadis un pôle économique et social de la ville. Flâner sur ses trottoirs ou y circuler était un véritable plaisir. Aujourd’hui, cette époque semble bien loin.
Le constat est alarmant : les abords du boulevard, notamment au niveau du carrefour menant au marché de Ouando, sont envahis par des déchets. La saleté, issue des activités commerciales, s’accumule sans véritable prise en charge. Le terre-plein central, censé protéger les piétons, est en piteux état : blocs de ciment déplacés, protection brisée, chaussée ébréchée. À plusieurs endroits, le revêtement est totalement effrité, donnant une image désolante d’abandon.
À la tombée de la nuit, le décor devient presque dramatique. De nombreux lampadaires sont hors service, plongeant une bonne partie du boulevard dans l’obscurité. Ce manque d’éclairage public accroît considérablement les risques d’accidents, d’autant que certains usagers s’adonnent à une conduite dangereuse, sans visibilité.
Face à cette situation, les citoyens de Porto-Novo appellent les autorités locales et nationales à une réaction rapide. Le boulevard du Cinquantenaire, pilier de la circulation urbaine et reflet du développement de la ville, mérite une attention particulière. Sa réhabilitation s’inscrit pleinement dans la dynamique de transformation urbaine initiée par le gouvernement du Président Patrice Talon.
Redonner vie à cette infrastructure, c’est non seulement garantir la sécurité des usagers, mais aussi redorer le blason d’une capitale historique qui aspire à la modernité.
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