Sortie virulente d’un ténor de la mouvance présidentielle
« Tu n’intimides personne ! » : Prof Badirou AGUEMON recadre sévèrement Candide AZANNAÏ

Dans une déclaration sans détour, l’Honorable Professeur Badirou AGUEMON, figure respectée de la mouvance présidentielle et universitaire émérite, a adressé un message clair et cinglant à l’opposant Candide AZANNAÏ, suite à sa dernière sortie politique. Avec la verve d’un homme outré par ce qu’il qualifie de dérive, il remet l’ancien ministre à sa place.
« Tu n’intimides personne, surtout pas dans la mouvance présidentielle », assène-t-il d’entrée, avant de dérouler une série de reproches aussi directs que tranchants. Le Professeur AGUEMON n’a pas mâché ses mots pour exprimer sa déception à l’égard de celui qui, selon lui, s’est enfermé dans une opposition stérile et théâtrale, multipliant les attaques contre le Président Patrice TALON.
Revenant sur le parcours de Candide AZANNAÏ, l’universitaire rappelle que sa carrière politique s’est toujours construite grâce au soutien de coalitions et d’alliances : « Même dans Cotonou, tu ne faisais rien seul… Dans la 16è circonscription, ce sont les anciens de la Renaissance du Bénin qui ont porté ta voix », souligne-t-il. Une manière de démontrer que l’opposant n’a jamais eu la légitimité populaire qu’il revendique aujourd’hui.
Plus grave encore, selon le Professeur AGUEMON, c’est le manque de reconnaissance et d’objectivité dans les propos tenus par AZANNAÏ à l’endroit du Chef de l’État. Il fustige « une haine aveugle » et un comportement indigne d’un homme d’État. « Le Président Patrice TALON est notre fétiche. Lui manquer de respect, c’est insulter tout un peuple qui voit et apprécie les fruits de son action », martèle-t-il.
Sur un ton personnel et empreint de désillusion, le Professeur évoque un homme qui, autrefois admiré, s’est isolé par orgueil et par mépris de l’autre. « Même ton jeune frère Guy MITOKPÈ t’a tourné le dos », glisse-t-il, non sans amertume.
En conclusion, Badirou AGUEMON appelle Candide AZANNAÏ à plus d’humilité et l’invite à tirer les leçons du passé : « À ton âge, il est temps de prendre ta retraite politique plutôt que de t’enfoncer dans l’insulte et l’errance », déclare-t-il, en exhortant la jeunesse à ne pas suivre cet exemple.
Une sortie forte qui risque de marquer durablement le débat politique, en même temps qu’elle ravive les tensions entre mouvance et opposition.
Emeric Joël ALLAGBE
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