Sa récente désignation à la tête du PARCPOGE intrigue autant qu’elle inquiète. Régis DOSSOU KPANOU, nouveau venu dans l’administration parlementaire, fait déjà l’objet de réserves au sein de l’Assemblée nationale. Une nomination qui appelle à la vigilance.
Depuis son accession à la tête de l’Assemblée nationale au début de la huitième législature, le président Louis Gbehounou VLAVONOU a su imprimer une marque singulière à la gestion du Parlement. Son leadership, résolument tourné vers la promotion de la jeunesse, de la compétence et de l’équité genre, a été salué aussi bien dans les cercles politiques qu’au sein de la société civile.
Ce cap audacieux, qui a favorisé l’émergence de nouveaux visages dans l’administration parlementaire, a permis de redynamiser une institution longtemps perçue comme rigide. Toutefois, certains choix récents soulèvent de sérieuses préoccupations.
La nomination de Régis DOSSOU KPANOU en tant que Coordonnateur du Programme d'Appui au Renforcement des Capacités du Parlement et à la Gouvernance Électorale (PARCPOGE) en est l’illustration la plus troublante. Si, de prime abord, cette décision pourrait sembler anodine, elle interroge plus d’un acteur attentif aux dynamiques internes de l’hémicycle.
Dans les couloirs du Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, une question revient avec insistance : qui a suggéré le nom de Régis DOSSOU KPANOU ? Et surtout, sur quelles bases objectives cette nomination a-t-elle été actée ?
Cet article ne vise nullement à remettre en cause l’autorité du président VLAVONOU, ni à discréditer un individu. Il s’inscrit plutôt dans une démarche de veille citoyenne responsable, soucieuse de la bonne gouvernance et de la préservation de l’éthique administrative.
Car certains faits, dont la teneur sera rendue publique ultérieurement, incitent à une grande prudence. Régis DOSSOU KPANOU n’est pas un inconnu dans certains cercles, et des éléments d’information, aujourd’hui encore confidentiels, justifient pleinement que sa trajectoire au sein du Parlement soit suivie avec la plus grande attention.
Nous appelons donc le président de l’Assemblée nationale et le personnel administratif à faire preuve de vigilance. Il ne s’agit pas d’un procès d’intention, mais d’un avertissement clair, fondé sur des signaux préoccupants.
L’intérêt supérieur du Parlement, et par ricochet celui de la République, mérite que les hommes et les femmes qui y travaillent soient irréprochables.
Affaire à suivre…
Rédigé par : Emeric Joël ALLAGBE
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