À peine adopté, le nouveau Code électoral entre déjà en application dans un climat politique bouillonnant. À l’horizon 2026, le Bénin se prépare à vivre ses toutes premières élections générales, un rendez-vous démocratique inédit qui suscite l'engagement sans réserve aussi bien dans les rangs de la mouvance présidentielle que dans ceux de l'opposition.
Un cadre électoral rénové
Fruit de longues tractations et d’une volonté politique affichée de moderniser le système électoral, le nouveau Code électoral redéfinit les règles du jeu pour toutes les forces politiques. Désormais, élections législatives, communales et présidentielle se tiendront la même année, dans une dynamique de rationalisation et d’efficacité.
Malgré les controverses qu’il a suscitées à son adoption, ce nouveau texte est désormais la boussole de l’ensemble de la classe politique. Partis de la majorité comme de l'opposition s'y conforment et affûtent leurs stratégies. Le compte à rebours a commencé, et chacun est à l’œuvre.
Mouvance présidentielle : mobilisation et structuration
Du côté de la mouvance, les états-majors s'activent. Le parti au pouvoir et ses alliés multiplient les réunions stratégiques, les descentes sur le terrain et la redynamisation des structures de base. L’objectif est clair : conserver le pouvoir et maintenir la majorité dans les différentes institutions issues du prochain scrutin.
Les réformes internes, la formation des militants et le renforcement de la discipline partisane figurent parmi les priorités. Les leaders politiques prônent une campagne anticipée, axée sur les résultats du gouvernement et la stabilité politique du pays.
Opposition : résilience et reconquête
Face à une mouvance bien rodée, l'opposition ne reste pas en marge. Les principaux partis critiques du pouvoir s'organisent, renouent avec leurs bases et appellent à une large mobilisation citoyenne. Le nouveau Code électoral est perçu comme un défi, mais aussi une opportunité de rebattre les cartes.
Des alliances stratégiques sont en discussion, des figures politiques en retrait font leur retour, et la bataille pour le contrôle des mairies, de l’Assemblée nationale et de la présidence est lancée.
Un climat politique en ébullition maîtrisée
Si l’ambiance politique est à l’ébullition, elle reste pour l’instant contenue. Tous les acteurs semblent déterminés à jouer la carte de la participation et du respect du cadre institutionnel. Les signaux envoyés par les différentes formations laissent entrevoir une compétition électorale intense, mais encadrée.
Vers une grande épreuve démocratique
À mesure que 2026 approche, le Bénin s’avance vers une échéance électorale historique. Tous les projecteurs sont braqués sur ce rendez-vous qui mettra à l’épreuve la maturité démocratique du pays. Dans les quartiers, les villages, les mairies, les partis se mettent en ordre de bataille. Le message est clair : tout le monde s’adonne et travaille.
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